Independencia. Paris1946-1947
BnF, site François-Mitterrand : Rez-de-jardin - magasin MFILM FOL- JO- 4 {1947 (n° 5 à n° 8) }
BnF, site François-Mitterrand : Rez-de-jardin - magasin MFILM FOL- JO- 4 {1947 (n° 5 à n° 8) }
BDIC : 4 P 6482 { vol. 1, 1958 - vol. 5, 1962 ; vol. 6, no. 1, 1963 - vol. 6, no. 12, 1963 }
BnF, site François-Mitterrand : Rez de jardin - Magasin - 4 -JO-13469 { mars 1958 [I n° ]-1963 (n° 12) }
La réalisatrice de documentaire algérienne, émigre en France dans les années 1990. Elle raconte son parcours et comment elle a réalisé qu'elle n'était pas une exilée mais bien une immigrée. Elle raconte également la difficulté de traiter des sujets en tant que réalisatrice maghrébine.
Leslie Kealfoher s'intéresse aux maghrébines de la première génération et leur image dans les courts métrages français. S'appuyant sur trois courts-métrages : Un dimanche matin à Marseille de Mario Fanfani, L'Exposé de Ismaël Ferroukhi et Zohra à la plage de Catherine Berstein Elle étudie le rôle des objets textuels et alimentaires dans l'articulation de l'expérience des femmes maghrébines.
Le président du Maghreb des films conclut le colloque.
L'interview a été divisée en plusieurs extraits en fonction des thèmes abordés par Naïma Yahi. Rachid Mekhloufi est interrogé sur son enfance, ce qui l'a conduit à devenir footballeur professionnel, et sur les moments clés de sa vie et de sa carrière de joueur puis d'entraîneur. Il témoigne ainsi longuement de son expérience au sein de l'équipe du FLN. Il nous livre enfin son sentiment par rapport à la question de son intégration en France, son rapport à son pays d'origine et son regard sur le football des années 2000.
Le colloque européen «Patrimoine de l'immigrationen France et en Europe : enjeu social et culturel» fut organisé par l'association Génériques à la maison de l'Europe à Paris les 11 et 12 décembre 2012. Ce colloque avait pour objectif de développer la connaissance sur le patrimoine de l'immigration et d'interroger et de croiser les pratiques de ceux et celles qui y travaillent au niveau local, national, transnational et européen. Il avait également pour objectif de contribuer à définir l'état des recherches sur les enjeux du patrimoine de l'immigration et sur la place de l'immigration dans les politiques de patrimonialisation en France et en Europe.
Les communications présentées lors de ce colloque ont mis en exergue les enjeux importants autour de la question de la place de l'immigration dans le patrimoine national. En effet, alors que l'immigration est longtemps restée inscrite dans une invisibilité liée à une certaine conception d'une immigration dite « de travail » dans laquelle était occultée la dimension humaine, culturelle, sociale, affective & des immigrés, l'immigration en France a, depuis quelques années, acquis une certaine reconnaissance patrimoniale. L'idée que le patrimoine national comporte aussi des éléments liés aux apports culturels et identitaires de populations venues d'ailleurs paraît aujourd'hui acquise, même s'il faut reconnaître que de nombreuses questions demeurent ouvertes.
Qu'est ce qui se transmet dans l'immigration ? Qu'est-ce qui se transmet de l'immigration ? Comment émerge la conscience de l'existence de ce patrimoine ? De quelle nature sont les lieux de la transmission : familiaux ? Éducatifs ? Est-ce de cette transmission que naît le patrimoine ? Ou alors la patrimonialisation relève aussi de l'action d'autres acteurs, d'autres enjeux autour de la transmission de ces héritages ? Mais alors comment, par qui et surtout, pourquoi et pour qui, puisqu'aussi bien l'histoire de l'immigration ne saurait être écrite pour (et par) les seuls descendants d'immigrés ? Est-ce parce que le patrimoine de l'immigration peut être facteur d'intégration dynamique et de cohésion sociale ? Quelle histoire le patrimoine de l'immigration raconte-t-il ? Ou à l'inverse, quelle histoire se raconte (et se légitime) à travers lui ? De quelle manière, pour qui et pourquoi ? Quel rapport la mémoire, qui, depuis les années 1980, a investi le champ historique et l'espace public, a-t-elle avec le patrimoine, et quel rapport celui-ci entretient-il avec la mémoire et l'histoire ?
Toutes ces questions et les enjeux qu'elles révèlent étaient au cœur des discussions de ce colloque qui a rassemblé près de 30 spécialistes du patrimoine et de l'immigration: acteurs associatifs et culturels, pouvoirs publics, institutions patrimoniales, universitaires... provenant de pays divers (France, Belgique, Luxembourg, Grande-Bretagne, Suisse, Maroc, Algérie et Etats-Unis).
L'ensemble des présentations ainsi que des extraits des tables rondes et échanges avec le public qui suivaient les présentations sont mis en ligne dans cet inventaire.
Le changement du mode de distribution des films à partir de 1993 explique l'évolution de l'image des immigrés ou des personnes d'origines immigrée parce que ces derniers deviennent des consommateurs de cinéma. Les enjeux économiques font émerger le modèle du héro "beurmondo" comme Sami Nacéri dans Taxi.
Naïma Yahi analyse de la bande originale du film Raï de Thomas Gilou et Il était une fois dans l'Oued de Djamel BenSalah. Elle décrit une image stéréotypée et pessimiste des quartiers qui ne peuvent échapper à la délinquance. Dans ces films, le hip hop donne son identité au quartier.
En introduction, Ouahmi Ould-Braham dresse une chronologie du cinéma en Algérie de 1905 à 1925 en mentionnant les premiers réalisateurs "natifs" Félix Mesguich et Samama Chikly. Puis il introduit son sujet en présentant Tahar Benelhannache (ou Tahar Hanache pour le cinéma), un homme qui a traversé des décennies de cinéma de 1925 à 1963 en y exerçant de multiples métiers.
Yvan Gastaut s'attache dans cette présentation à la tranche chronologique 1975-1985 balisée par les films Dupont Lajoie de Yves Boisset et Train d'Enfer de Roger Hanin. Deux films anti-racistes qui cadrent une période charnière où se pose la question de la présence des maghrébins dans la société française, avec en toile de fonds plusieurs faits-divers.